Un nouveau chéneau…

Le chéneau en zinc existant est complètement détérioré, oxydé et percé.

Du coup, lors de bonnes pluies, l’eau s’infiltre par les trous et arrose les murs dans chaque bâtiment. Toujours au même endroit. Des champignons ont même commencés à les coloniser ! Hum… ça fait désordre !

Comme tout artisan qui se respecte en ce moment, le couvreur qui s’était déplacé et qui devait repasser pour affiner le devis est au abonné absent (déjà trop de retard, et sur les devis en plus ! Alors faut pas demander pour faire le boulot !). Les mecs ne sont pas intéressés s’il n’y a pas 5 zéros sur la facture, c’est pénible !

Donc, comme à l’accoutumée, on retrousse nos manches et on s’y met !

Le chéneau en galva mesure 7,40 m, d’épaisseur 2mm, heureusement qu’on a un voisin bien sympathique pour aller nous le chercher avec son camion parce que dans la twingo …

Une fois l’ancien retiré, on hisse le nouveau sur le toit, à 5, parce qu’il fait son poids ce petit !

on remet les tuiles par dessus

mais il reste un écart variable entre le chéneau et le mur … impossible de le plier pour le plaquer contre, c’est du solide …

donc là, 1^er problème. Faire un joint de 3cm ne paraît pas valable. Le plaquer contre le mur en le vissant, ça soulève les tuiles et l’eau peut alors s’infiltrer. Après maintes réflexions et maintes têtes pensantes, la solution a été de placer au dessus plusieurs solins de 2m de long

qu’on a fait se chevaucher, vissés dans l’agglo tous les 20cm (les trous sont pré faits).

Le solin se compose d’une partie supérieure en acier à fixer contre le mur et d’une bavette de plomb qui retombe dans le chéneau, permettant l’écoulement de l’eau.

Pour rendre le principe efficace, il ne reste plus qu’à faire un joint d’étanchéité lissé avec une patate… plus facile qu’avec le doigt !

Résultat satisfaisant car mis à l’épreuve le lendemain grâce à de beaux orages.

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Sur le mur perpendiculaire, on a autre raccord de toiture de 90 cm de long à effectuer dans la pente. Notre première idée était d’opérer de la même manière et de poser un chéneau en galva en angle droit entre le mur et les tuiles en venant se raccorder sur le premier à 60 degrés. Pour le supporter, nous avons enlevé les tuiles et changé les liteaux qui étaient pourris.

Malheureusement, au bout de deux heures, on se rend compte que c’est pas la bonne idée car l’eau peut passer sous les tuiles en s’écoulant. Mais comme le dit le Sage, à tout problème, il y a une solution ! Alors après réflexions, la notre a été de ne plus poser le galva mais de faire un chéneau en béton qui déborde sur le mur et les tuiles.

Pour ce qui est du raccord avec le premier chéneau, nous avons utilisé des restes de plomb pour chevaucher les tuiles et canaliser l’eau dans la pente du toit.

C’est compliqué quand un bâtiment est encastré dans un autre perpendiculairement !

Troisième problème, le solin en béton fuit …

On à l’intention de le badigeonner d’un produit imperméabilisant … à définir …

Comments

[MULDUG FAMILY]

Re

Bonne chance pour le solin car nous c'est le maçon qui l'a réalisé et.... il fuit quand même les jours de grosse pluie. Bref c'est pas évident à faire ...

[chef]

Well done! Mieux vaut trancher la patate en frites avec le solin que les doigts! bonne chose de faite pour le 7m! Wait and see pour le 1m...